Charlotte Laurier

C'est dans un rôle d'enfant rebelle que Charlotte Laurier à l'âge de 12 ans a fait ses premiers pas comme actrice. En 1980, Les Bons débarras réalisé par Francis Mankiewicz d'un scénario de Réjean Ducharme est présenté en grande première au festival de Berlin. Plusieurs longs-métrages s'enchaînent, de Bonheur d'occasion de Claude Fournier à la Dame en couleurs de Claude Jutra. À 18 ans, elle quitte Montréal pour Paris. Fascinée par le théâtre, elle tente le conservatoire. Retenue au premier tour, mais non au deuxième, elle s'inscrit à différents cours, dont celui du café de la gare avec Jacqueline Duc. Elle revient à Montréal et tourne dans le Party de Pierre Falardeau et enchaîne avec Une histoire inventée d'André Forcier qui est présenté à la quinzaine des réalisateurs à Cannes. Après avoir joué plusieurs rôles dans des séries télévisées, elle se retire à la campagne pour se consacrer à la peinture et à l'écriture. En 2003, elle présente sa première pièce, Capharnaüm au théâtre de la Licorne à Montréal. Elle poursuit en 2005 à la S.A.T. (Société des arts technologiques) à Montréal lors d'une résidence de création avec Autopsie femme, sa deuxième oeuvre dans laquelle elle joue le double rôle de metteur en scène et d'actrice. En 2008 elle fait le saut au cinéma et coréalise son premier long métrage Les plus beaux yeux du monde où elle interprète le rôle-titre. L'aventure cinématographique se poursuit avec l'écriture de deux scénarios de longs-métrages : Arthur le preux et Sans toi ni loi. En 2015, elle quitte le Québec pour la France avec l'intention de poursuivre ses projets au théâtre avec L'Âme Soeur et Barbe Bleue. Elle retrouve le pays de son père qui a quitté la France à l'âge de 21 ans en 1951 pour devenir bucheron en Colombie-Britannique où elle est née en 1966.