Naquit il y a 27 ans dans le sud-suédois. Après 12 premières années d'une vie consacrée à la pêche à l'écrevisse, Britney Spears et les Spice girls, Ellen achète le disque de Queen « Live at the Opera » et bascule dès lors dans le fanatisme Glam-Rock (Bowie, T-Rex, Suzie Q). Elle s'oriente naturellement vers l'option musique du lycée et se destine d'abord à la technique, en tant qu'ingénieuse du son au service de ses condisciples apprentis-rockers. Le professeur de piano chargé de l'instruction musicale de la jeune fille manifestement revêche à la rigueur de l'instrument se rend vite à l'évidence, il la laisse chanter et l'accompagne sur de vieux standards de jazz auxquels elle prend goût. Après cette période d'incubation au son de Billie Holiday, Ella Fitzgerald ou Peggy Lee, elle devient accro à Aretha Franklin et aux Supremes, puis quitte la Suède et Pro-Tools après le bac pour découvrir Paris.
Promise à une belle carrière de serveuse dans la restauration, elle travaille alors dans un pub irlandais où se produit régulièrement Paddy Sherlock, tromboniste-chanteur-showman et découvreur de talents. Après une exclamation du type "Oh my goodness! » en l'entendant chanter, il en fait sa protégée et la propulse très vite sur scène, recrutant parmi ses propres musiciens pour entourer la demoiselle encore intimidée. L'alchimie opère dans cet orchestre improvisé qui se façonne progressivement un son au cours des années qui suivent. Forte de cette expérience et de la confiance et la maturité acquises, Ellen décide de se lancer à temps plein dans l'écriture et le chant avec les Shadow Cats, ainsi qu'en collaborant avec des artistes d'horizons variés (Beat Assaillant, Bost & Bim, Michel Pastre)