Sarah SCOTTE

“Halte police !”, c’est une phrase que j’ai toujours rêvé de prononcer.
Je n’avais que 6 ans quand la vocation d’entrer dans la police est venue à moi. Et après avoir nourri cette envie pendant des années, on m’annonce à 18 ans que ce ne sera pas possible pour moi parce qu’il me manque 3 cm.

Ni une, ni deux, j’écris un courrier au président de la république pour condamner cette injustice. Après plusieurs échanges, la conclusion n’est pas bonne et je suis contrainte d’envisager un autre avenir...

J’ai 15 ans de danse derrière moi, et même si j’ai la passion de la scène, je ne l’envisage pas comme un métier. J’enchaine les petits boulots, sans avoir de déclic. Et puis un jour, un hasard, on me propose de jouer dans un court-métrage.
Cette sensation... Cette échappatoire, cet oxygène. Le plaisir de vivre 1000 vies en une, d’avoir la possibilité de s’exprimer pleinement. C’est une révélation, une façon de “sortir ce qu’il y a, à l’intérieur de moi”. J’ai toujours eu la sensibilité pour ça.

Je lâche tout ce que j’ai, pour vivre cette aventure de la comédie. Autodidacte, je suis passée des planches avec notamment “La petite Fille Vêtue De Rose” de Coralie Miguel, ou “Son Bien Le Plus Précieux” d’Hortense Divetain; aux plateaux de cinéma avec des petits rôles dans “Cantabile Youth” de Junjie Liu et “Les Petits Meurtres D’Agatha Christie” de Nicolas Picard-Dreyfuss, entre autres.

La nature a fait de moi quelqu’un qui aime toucher à 1001 choses à la fois. J’aime explorer, découvrir, tenter de nouvelles expériences. La danse, le chant, le roller, la plongée, l’équitation...
Je me suis aussi essayé à la cascade physique et la cascade mécanique. J’aime l’adrénaline et c’est aussi ce que je ressens avec ce métier !
Ah oui ! Et je suis aussi une passionnée de jeu de rôle. Vous savez, les elfes, les orcs et les nains ! Comme quoi, jouer, c’est vraiment mon truc !