Simon Servonnat

Le 23 juin 1998 je suis né à Biarritz, d’une mère d’origine espagnole et d’un père lyonnais. À un an, on part vivre l'aventure à Madrid, parce que mon père venait de créer sa boîte de mosaïques et de marbres haut de gamme. J’y fais mes premières armes à l’école maternelle espagnole avec le premier costume de ma vie : l'uniforme.

À mes sept ans, mes parents divorcent. Avec ma mère et mes sœurs, on repart au Pays basque. Mon père reste à Madrid ; où il vit encore aujourd’hui. Je grandis alors entre deux mondes, deux cultures, deux façons de vivre.

Ma scolarité en France s'est faite dans des écoles privées catholiques où je voulais tout sauf écouter et travailler.

En parallèle, mon père m’emmenait dans des petits cinémas voir des films expérimentaux de Cronenberg, Kubrick (Spartacus, énorme souvenir), Chaplin. Jusqu’au jour où j’ai découvert Buster Keaton, qui a été le patient zéro de mon virus du cinéma.

Mon adolescence a été une véritable bataille entre l'internat au collège pendant 3 ans et l’alternance entre une mère jeune dans sa tête, qui me laissait beaucoup plus de libertés que la normale, et un père exigeant qui m’a cultivé et transmis un appétit artistique. Financièrement : la galère d'un côté / le confort de l'autre. Ces polarités permanentes ont fini par me construire.

Après l'obtention d’un Bac pro vente (mention bien eheh), j’ai multiplié les boulots : commercial, Croix-Rouge, boulangerie, restauration. Je me cherchais, mais j’avais le cinéma en tête en permanence. Je regardais énormément de films. Puis, avec ma sœur Romane, on a créé une boîte de conciergerie privée qui a bien fonctionné pendant deux ans ; ça m’a permis d’entreprendre et de me débrouiller avec mes propres moyens.

A la suite de ça j’ai décidé de monter à Paris faire un stage intensif au Cours Florent. Ce qui m’a amené à m’ouvrir au jeu dans des ateliers caméra et théâtre à Biarritz pendant un an.

Et hop le grand saut : choisir d’en faire mon métier en m’y consacrer totalement en partant dans la capitale.
J'ai fais une première année à l’école L’Éponyme. Puis, après une audition concluante, j’intègre L’École du Jeu, où je suis aujourd’hui en troisième et dernière année.

J’adore le travail de Gaspar Noé, Agnès Varda, Leos Carax ou encore Wim Wenders.
Mon dernier banger c’est Sirat d’Oliver Laxe.

J’attache beaucoup d’importance à la nature et au sauvage en général.

Ma sociologie a été le moteur des actions que j’ai menées pour en arriver où j’en suis et continuer de me dépasser ; je veux faire de même pour les personnages que je vais incarner.